Dans Le Sanctuaire du Dharma Pitha à Kollur, chacun des participants a récité chaque jour environ 450 mantras de vénération à la mère divine, la Gayatrie.

Guidé par le Maître Sri Tathata, un Japa au total de plus de 2 millions 5 cents trente milles mantras de protection a été réalisé par 200 initiés et appelés du monde entier pour la descente de la lumière sur la terre.

Voici une traduction de la Gayatrie tirée de l’enseignement de Sri Tathata : Nous méditons sur la lumière du soleil qui est le reflet de la lumière qui est en nous. Puisse cette lumière éveiller en nous l’ énergie du suprême et nous diviniser pleinement.
OM BHŪR BHUVAH SVAHA
TAT SAVITUR VARENYAM
BHARGO DEVASYA DHĪMAHI
DHIYO YONAH PRACHODAYĀT
- OM Le son primordial, à l’origine de la Création
- BHŪR La terre, ce qui est grossier.
- BHUVAH L’atmosphère, l’éther, le monde subtil.
- SVAHA Le ciel, le monde au-delà de Bhuvah, le monde causal.
- TAT Représente « Cela ». On qualifie l’Ultime Réalité de « Cela » car aucune parole ni langage ne peut la décrire.
- SAVITUR Représente le divin SAVITRI, le pouvoir vivifiant contenu au sein du soleil.
- VARENYAM Adorer.
- BHARGO Rayonnement, lustre, illumination.
- DEVASYA La splendeur absolue ou la Grâce.
- DHĪMAHI La vénération ou méditation sur le Tout.
- DHIYO YONAH PRACHODAYĀT Il s’agit d’une prière.




le Petit Kailash ou la montagne de Kodachadri au dessus de Kollur.



Grotte de Shankaracharya, Chodachadri
Cette grotte est actuellement interdite au publique du fait de l’accès dangereux, accident mortel. Mais par la magie de la perfection nous avons pu y accéder.
Citations de Shankara
Vivekacudâmani
La libération vient d’abord d’un extrême détachement à l’égard des objets limités, source de satisfaction sensuelle. Puis viennent ensuite le calme, la maîtrise de soi, la patience (l’endurance),et un complet renoncement aux actions égoïstes.
Atma bodha
« Comme des bulles dans l’eau, les mondes naissent, existent et se dissolvent dans le Soi, qui est la cause matérielle et le support de toute chose ».
ÂDI SHANKARA
SHANKARA : LE MAÎTRE DE LA NON DUALITE
Le nom du philosophe indien Âdi Shankarâcârya suscite partout en Inde et dans le reste du monde, un grand respect qui s’adresse à la fois à la gloire spirituelle du maître, à sa perfection poétique et littéraire, à sa ferveur dévotionnelle et à sa profondeur philosophique. Shankara est le philosophe qui a mis l’Advaita Vedânta sous sa forme finale et il est à ce titre considéré comme le maître de la Non-dualité.
Le temple de Mookambika
Il est situé à Kollur, dans le district d’Udupi, dans l’État du Karnataka, en Inde. C’est un temple hindou dédié à la déesse mère connue sous le nom de Mookambika Devi. Il est situé dans les contreforts des collines de Kodachadri, sur la rive sud de la rivière Souparnika.






le Temple vénéré de Rama Krishna à Udupi.
La Bhagavad-gita, est un poème mystique de 700 versets, inséré dans la grande épopée anonyme du Mahabharata, La Bhagavad-Gîtâ, « le chant du Seigneur », est considérée comme la « Bible de l’Inde ». Le dieu Krishna, avatar de Vishnu (voir Mythes et dieux de l’Inde), prenant la forme d’un conducteur de char, expose ici, au jeune guerrier Arjuna, une doctrine portant sur l’action, la discrimination, la connaissance et la dévotion.
Bhagavad-gita 5.24 (Teneur et portée)
Citation
A moins de savoir goûter le bonheur intérieur, comment pourrait-on abandonner toute recherche de plaisirs extérieurs, superficiels? L’être libéré connaît le vrai bonheur. Ainsi peut-il s’asseoir en silence, n’importe où, et jouir intérieurement des activités de la vie. Il ne cherche plus de joies matérielles extérieures. On appelle cet état le brahma-bhuta; lorsqu’on l’atteint, on est assuré de revenir auprès de Dieu.




Kolam
L’art du kolam est traditionnel et très ancien en Inde, en particulier dans les états de Tamil Nadu, Andhra Pradesh et Karnataka, où il est généralement transmis de mère en fille. Encore bien vivant dans les villages, il tend forcément à se perdre dans les grandes métropoles urbaines, encore qu’il ne soit pas rare de l’y rencontrer devant les seuils de bien de maisons ou des boutiques. Le Kolam se présente sous la forme d’un dessin au sol fait à la poudre de riz, notamment devant l’entrée de la maison, ou devant les représentations des divinités. Dans le premier cas, les femmes l’exécutent en général en l’honneur de la déesse Lakshmî, invitée ainsi à apporter chance et prospérité dans la maison et la famille. C’est aussi un signe de bienvenue pour les visiteurs… sans oublier l’agrément esthétique que de toute façon une telle décoration offre aux yeux de tous ! L’élaboration du kolam, devant les maisons indiennes, a lieu quotidiennement, au lever du solein. Il arrive aussi qu’on trace des kolams en fin de journée. Ces kolams de tous le jours sont de couleur blanche, tandis qu’à l’occasion de fêtes religieuses (Pongal, Dîpavalî…) on se lance dans des dessins de couleur, plus élaborés.
Shanti à l’ashram de Atma Chaitanya proche de Kannur.

Petit temple près de l’ashram, rituel agni hotra pour Ganesh.


Cérémonie des Nägas très puissante, cela a fait sortir un serpent à côté du temple.


Festival du Theyyam, La danse des dieux, près de Kannur.
le Theyyam, qui selon la légende est né d’une rencontre entre les danses folkloriques organisées pour célébrer la fin des récoltes et l’hindouisme, est une cérémonie religieuse mais aussi un art.
Il se déroule chaque année entre novembre et mai, la grande saison Theyyam. Le Theyyam, il se déroule sur 3 jours de célébration et est effectué la nuit. C’est une forme de dance unique où les hommes apparaissent vêtus en forme Theyyam qui représente un caractère divin et héroïque. Les Theyyam sont célébrés dans plus de 1200 temples, dans le nord du Kérala. Ce rituel est célébré depuis plus de huit cents années. Ce sont des formes visuelles impressionnantes de dévouements hindous avec des danseurs couverts de gros masques lourds et des maquillages vifs.
Les Theyyam sont généralement effectués dans les prémices de temples ou dans les coures des anciennes maisons familiales appelées (tharavadus). Cela a lieu dans un espace ouvert où un petit temple qui est temporairement installé. On dit que, pendant cette activité, les divinités attachées au temple incarnent les danseurs principaux de Theyyam, et les élèvent à un statut divin. Dans le nord de Kérala presque tous les villages, communautés et ménages ont leurs propres déités qui impliquent leurs propres célébrations de Theyyam. Ils croient qu’effectuer des rituels Theyyam apportent la prospérité et enlèvent tout danger du cycle de sa vie.
Theyyam et Histoire
Theyyam signifie (Dieu) ou Theyyatam qui signifie (danse de dieux) est enraciné dans le culte des héros et a été effectué, il y a des décennies par lesgens de différentes parties du Kérala. Quand les artistes sont ornés de maquillages traditionnels et commencent à effectuer la dance, ils incarnent le dieu local et sont adorés par tout le monde, sans exception de classe social.
Selon, la légende hindous, Parasurama, la sixième incarnation du seigneur Vishnu sanctionné le Theyyam au habitant du nord de la région. Des centaines de Theyyam sont effectués dans diverses lieux. Dans certains endroits, les danseurs sont possédés par les esprit de leurs ancêtres. Au moment où ils sont aussi en action comme les héros légendaires sous l’influence des esprits saint, dieux. Des milliers de différentes histoires et légendes sont attachées au Theyyam.